lundi 27 octobre 2008

2-05 CETTE FOIS, C'EST VRAIMENT PARTI !


21/10/2008 - Course 7 sur 36
Texas Motor Speedway
Samsung 250
25°, beau temps
Vent Nord de 13 Kmh
167 tours = 205,5 Miles / 403,141 Km

Située à Fort Worth, 30 km à l'Ouest de Dallas, le Texas Motor Speedway, la piste officielle de l'Etat du Texas a été inaugurée en 1995 comme le deuxième plus grand complexe sportif aux Etats-Unis. Les gradins principaux peuvent accueillir 120.000 personnes et sa pleine capacité atteint les 205.000. Texas Motor Speedway est la seule piste où les courses de nuit sont éclairées par un système de lumières et miroirs contrôlés par ordinateur pour simuler de manière quasi-parfaite la lumière du jour. De nombreuses divisions courent ici, comme la Formule Indy, Grand National Series, Truck Series.
Particularités: Un autre tri-ovale d'1,5 Mile à grande vitesse, où plusieurs voitures peuvent courir de front grace à ses 17.5 m de largeur. Le virage du tri-ovale est devenu plat en 1998, ce qui le rend très difficile à négocier, requiérant un freinage en finesse. La suspension est ajustée pour les 4 autres virages et rend les voitures sur-vireuses dans ce virage plat.


J'arrive sur le Texas Motor Speedway avec un seul objectif, finir sans être impliqué dans quoi que ce soit. Je n'ai pas droit à l'erreur si je veux reprendre confiance et véritablement démarrer ma saison. Si je veux éviter la fatidique côte de 5 probations qui me pénaliserait pendant cinq courses, c'est-à-dire jusqu'à la 12e avec cette obligation de ne faire aucune faute pendant ce laps de temps.
Au contraire, si j'arrive à faire un sans faute, je récupère une probation et il ne me restera plus que trois courses à exécuter avec cette épée de Damoclès. Les deux prochaines courses se dérouleront d'une part à Phoenix, un ovale un peu particulier et sans banking, une course qui peut s'avérer délicate selon le nombre de participants. La seconde sera sur le Superspeedway de Talladega, où là, si j'y parviens dans de bonnes conditions, j'y serai des plus serein. Pour l'instant, mes courses se résument à une gestion de mes probations et à retrouver une certaine confiance.

Nous ne sommes que 17 au départ, une bonne nouvelle pour moi, un risque moindre de drapeaux jaunes. Ma décision de ne pas me présenter au départ de Martinsville s'est révélée des plus judicieuse, vu le nombre record de neutralisations.
Lors des qualifications je fais le 10e temps et c'est enfin le départ. Une grande gorgée d'eau fraîche, une longue inspiration, je pose mes mains sur le volant et je visionne les trajectoires de chaque courbe dans ma tête. Le pace car s'ébranle et nous quittons la pitlane. Je suis en vue roof pendant tout ce tour de lancement. Et en sortie du turn 4, quand mon spoteur m'anonce que le pacecar rentre aux stands, je me mets en vue cockpit et passe du quatrième rapport au deuxième rapport. Les battements de coeur s'accélèrent, pas autant toutefois que lors d'un véritable départ, manque d'adrénaline sans doute. "Green ! Green ! Green !", c'est parti !

Après deux tours je suis 6e. La voiture est bien. J'ai adapté le setup de Ronan que je trouvais un peu survireur en sortie de turn et j'ai augmenté la répartition du freinage pour plus de sûreté. Au 12e tour le premier drapeau jaune s'agite.
Dans le tour de relance, j'ai un problème avec mon levier de vitesse, impossible de passer la 4e. Quand j'enclenche ce rapport je me retrouve au point mort. Après deux essais, je repasse en 2e, puis 3e et cette fois la 4e passe. Je refais un essai et tout semble rentré dans l'ordre, sauf que, j'ai perdu l'emploi du Game Commander qui me permet de donner des ordres à mes mécanos et m'affiche les infos sur la course et l'état de ma voiture. J'ai également perdu l'usage de TeamSpeak, qui me permet de converser avec mes coéquipiers. Ces deux logiciels je les commandes par le biais de deux boutons sur le volant. Pas de doute, un bug du profiler Logitech du volant G25, je crains le pire.
Au restart, je suis 5e et les tours s'enchaînent. Je laisse passer Jonathan Berthier, qui est largement plus vite que moi. Au 21e tour je perds le draft et au 27e je me fais rattraper par Cyril Nousbaum, Brice Rouffet et Marc Doulcet. Je les laisse me passer puis j'essaie de profiter de leur draft.
Au 45e tour, ce sont les premiers ravitaillements sous drapeau vert. Je ravitaille au 46e et je repars 10e. Je gagne une place avant que le deuxième drapeau jaune ne sorte. À la relance je me retrouve bloqué derrière les deux Laurent, Alain et Fialip, qui sont tous deux à un tour, des retardataires en français, des "lappers" en jargon nascarien. Hors les deux pilotes sont en bagarre et malheureusement sont plus lents que moi. Ma voiture est vraiment géniale, comme au relais précédent. Je reste patient et attend l'ouverture, néanmoins je vois les autres concurrents, devant, s'éloigner peu à peu. Je réussis à m'intercaler entre les deux Laurent. Dès lors, j'imagine que Laurent Fiailip va me laisser passer, que nenni. L'attitude de Laurent est pour moi incompréhensible. Je présente clairement ma voiture à l'intérieur, je suis le plus rapide et de plus avec un tour d'avance et pourtant, à l'entrée de chaque turn, il me ferme la porte. Quel intérêt d'une telle résistance alors que nous ne sommes même pas à mi-course ? Craint-il de se voir dépasser également par Laurent Alain s'il m'ouvre la porte ? Je ne force pas outre mesure, l'ombre de mes probations est omniprésente dans mon habitacle. Mais je vois les autres concurrents s'éloigner et j'enrage.
À force de me surveiller dans ses rétros, alors que je ne baisse pas la pression, Laurent Fialip finit par faire une erreur, sort trop large et va frotter le muret me laissant la voie libre. Malgré mes efforts, au bout de quatre tours, je me rends à l'évidence, ils sont trop loin, je ne pourrai pas rattraper le gros du peloton. En faisant cet amer constat, je réalise de mieux en mieux les suptilités d'une course de NASCAR, et l'importance que peut avoir deux lappers qui se battent aussi pour la place du Lucky Dog.

Deux ravitaillements sous drapeau vert, je suis remonté à la 9e place. Tout se passe bien, malgré mon isolement vis-à-vis de mes coéquipiers, qui de temps en temps me lancent des encouragements sans que je puisse leur répondre. Malgré également une crevaison, alors que mon pneu avant droit venait juste de passer au rouge, il éclate une seconde après. J'arrive toutefois à rentrer aux stands, mais malheureusement, le dernier drapeau jaune sors au même moment.
Le top 10 m'échappe, au restart je suis 11e. Survient alors la déconnection de Patrick Corbin et je finis à une dixième place, inespérée mais méritée et... Une probation en moins. Cette fois, c'est vraiment parti !

Les résultats de la course : cliquez ici.
Le classement au championnat : cliquez ici.

STATS
Nbre de courses = 7
Participations = 4
Abandons = 3
Top 10 = 1
Top 5 = 0
Moyenne du Nbre de participants = 18,3
Moyenne de ma position à l'arrivée = 15

Position au championnat = 20 (+1)