lundi 10 novembre 2008

2-06 ENFIN UNE BONNE SERIE

29/10/2008 - Course 8 sur 36
Phoenix International Raceway
Subway Fresh Fit 250
15°, beau temps
Vent Nord-Est de 5 Kmh
156 tours = 156 Miles / 251,058 Km
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Situé aux pieds des montagnes de l'Estrella, à 8 km au sud de Phoenix, Arizona, la piste est construite en 1964, puis refaite en 1993. Elle accueille de nombreuses divisions. Un track relativement difficile à maîtrisé et qui a acquis la réputation d'être un des circuits majeur des USA.
Particularités: Piste relativement plate et rapide. La largeur de la piste (17 m en ligne droite et 21 m dans les virages) permet de voir 2 ou même 3 voitures de front de manière régulière. Les ajustements de chassis et des pneus y sont particulièrement importants.
À la veille de cette course, une polémique se fit jour sur le forum de notre ligue concernant le type de vue adoptée par chacun. La vue roof, ou dite capot et la vue cockpit. La grande majorité des pilotes roulent en vue cockpit, à la fois pour une meilleure maîtrise de l'auto et surtout par un souci d'être au plus prêt de la réalité. Ceux qui roulent en vue roof bénéficient d'une meilleure visibilité de l'ensemble de la piste au détriment d'une sensibilité moindre du relief de la piste et des réactions de l'auto. Les détracteurs de cette vue peu réaliste qu'est la roof (la vue des caméras de télévision), en font la cause d'attaques peu probables origines de certaines neutralisations. Et pourtant, le double champion en titre de notre ligue roule dans cette vue.
Pour ma part, je roule en vue cockpit, pour un meilleur ressenti de l'auto. Je ne me soucie guère de coller à la réalité, car la vue cockpit pour moi ne reflète pas vraiment la réalité. Pour avoir la véritable vue que peut avoir un pilote NASCAR, il faudrait avoir trois écrans. Mon seul souci est de maîtriser l'auto au mieux pour être le moins dangeureux pour les autres. Donc je roule dans cette vue sur la plupart des circuits sauf sur les superspeedways. Je me mets en vue roof également lors d'un déclenchement d'un drapeau jaune, par prévention et pour mieux anticiper en arrivant sur les lieux de l'incident. Je me mets également en roof en arrivant sur la voie des stands pour mieux repérer les marques au sol de mon stand. Je ne me doutais pas, au départ de cette épreuve, que j'allais vivre deux incidents de course que j'aurai sans doute pu éviter si j'avais étais en vue roof.
Phoenix est un circuit que j'apprécie, comme la plupart des pistes plates, sauf peut-être le New Hampshire. J'aime les circuits relativement courts, Martinsville, Bristol, Richmond, Dover et le très particulier Darlington. C'est donc avec impatience que je m'aligne au départ de cette course, avec l'ambition d'arriver au bout de la course et de ne pas provoquer de neutralisation. Pourtant, peut après le départ, je constate que mon volant a de nouveau bogué. Tous les boutons deviennent inactifs, je ne peux donc plus activer le Game Commander qui me permet de contrôler tous les messages que je peux envoyer aux autres concurrents, ainsi que les messages à envoyer à mes mécanos. Ni même Teamspeak qui nous permet de communiquer entre coéquipier. Je les entends, mais je ne peux leur répondre.
Le départ est donné et les tours commencent à s'enchaîner à un rythme fou. Premier ravitaillement sous drapeau vert, mais je fais un excès de vitesse en sortant des stands, ce qui m'oblige à repasser par la pitlane sans m'arrêter. Je perds donc un tour sur mes concurrents et je n'ai plus que l'espoir d'un drapeau jaune assez rapidement pour être remis dans le tour des leaders. Malheureusement ils viendront beaucoup trop tard, je ne bénéficierai pas du "lucky dog".
Au 50e tour, en sortie du turn 2, je serre Sébastien Touzalin en le dépassant. Au 80e tour je réédite la bévue avec Marc Doulcet alors que cette fois-ci, il me semblait avoir laissé suffisamment de place. En revisualisant le replay, je crois pouvoir incriminer l'étroitesse de la vue cockpit. Voici la même action, juste avant que l'on se frotte les portières, la première photo illustre ce que je vois en pilotant et la seconde, ce que j'aurai pu voir en vue roof.
Au bout de la flèche rouge le bout du capot de Marco qui pointe
La même situation en vue roof
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Toutes ces anicroches me vaudront des avertissements et je conserve mes probations. A la faveur d'un dernier restart et d'un départ canon d'Eric Géron qui, après mettre blotti sans son sillage, me permet de doubler Marc Doulcet qui est dixième, je termine cette course en inscrivant un nouveau top 10.
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Les résultats de la course : cliquez ici.
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STATS
Nbre de courses = 8
Participations = 5
Abandons = 3
Top 10 = 2
Top 5 = 0
Moyenne du Nbre de participants = 17,4
Moyenne de ma position à l'arrivée = 14
Position au championnat = 18 (+2)
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4/11/2008 - Course 9 sur 36
Talladega Superspeedway
Aaron's 250
27°, beau temps
Vent Nord de 14,5 Kmh
94 tours = 250,04 miles / 402,25 Km
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Située 65 km à l'Est de Birningham et 140 km à l'Ouest d'Atlanta, cette piste d'Alabama fut construite en 1969 par Bill France Sr. comme la plus grande et la plus rapide au monde. Elle détient encore ce record, avec ses énormes virages hauts de 4 étages inclinés à 33° et ses lignes droites de 1200 mètres. Coté spectacle, ses gradins peuvent accueillir 108.000 personnes et une nouvelle tour en contient 22.000 autres. Appelée à l'origine "Alabama International Motor Speedway", elle est maintenant connue sous le nom de Talladega Superspeedway.
Particularités: Piste ultra-rapide semblable à Daytona. Des courses à quatre voitures de front y sont possibles grace à sa piste de 15 mètres de large complétée par une piste d'accès de 4 mètres. L'effet d'aspiration et la patience jouent un grand rôle à Talladega, car les vitesses élevées impliquent une plus grande consommation pour une voiture isolée. De plus, l'usage de la plaque de restriction rend les voitures quasi-identiques en termes de puissance brute et ne donne aux pilotes que très peu de réserve pour doubler.
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Talladega, le circuit le plus impressionnant des Etats-Unis, un super superspeedway. Une course des plus particulière puisqu'elle se déroule après la rencontre FRN à Paris, où je me suis rendu. Maintenant, je sais mettre un visage et un caractère derrière ces voitures, derrière ces numéros. Notamment Marc Doulcet, Marco le N°° 22, avec qui j'ai eu l'incident à Phoenix, ou Fabien Viaud, ou encore Jonathan Berthier. Mais je reviendrai sur ce week-end parisien dans un autre billet de ce blog.
Talladega, le royaume du draft. Bien que j'ai horreur de ces courses toujours trop aléatoires, je me débrouille généralement assez bien sur ces pistes, mais généralement, je me retrouve impliqué dans un crash. Cette édition ne fera pas exception, Fabien Viaud vient me pousser dans un virage et cela déclenche immédiatement un carambolage monstre, le fameux "big one". Fort heureusement je n'aurai pas trop de dégât et je pourrai continuer ma course. Pendant deux relais, j'ai pu rouler en draft avec Marc et j'y ai pris un grand plaisir, connaissant à présent le pilote qui se cache dans la N° 22.
Une nouvelle fois je ralie l'arrivée à la 10e place, mais cette fois nous étions 20 au départ, j'ai donc atteinds ce seuil fatidique d'arriver au moins à la moitié des participants.
La semaine prochaine c'est une semaine "off". Il n'y aura pas de course car nous serons le 11 novembre. Je vais profiter de cette semaine sans compétition pour aménager mon cockpit afin d'y installer les deux autres écrans et le boîtier matrox qui les gérera. Si la configuration de mon PC le supporte, j'aurai enfin une vue réaliste de la piste et je l'espère qui ne sera que bénéfique à mon pilotage.
Les résultats de la course : cliquez ici.
Le classement au championnat : cliquez ici.
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STATS
Nbre de courses = 9
Participations = 6
Abandons = 3
Top 10 = 3
Top 5 = 0
Moyenne du Nbre de participants = 17,8
Moyenne de ma position à l'arrivée = 13,3
Position au championnat = 18 (-)