l'organisation de ligues virtuelles, j'étais stupéfait. Je dévorais l'article expliquant que l'on pouvait courir non plus contre une intelligence artificielle, qui finit toujours par devenir prévisible, mais contre des humains aux comportements spécifiques. Je découvris également que parmi les simulations les plus abouties du marché, il y avait mon jeu de Nascar. Je me suis imaginé alors que pour découvrir les courses en online, celles se passant sur un ovale étaient peut-être plus faciles à maîtriser.
Je suis donc allé visiter plusieurs sites et en même temps, j'ai dépoussiéré mon Nascar 2003 et l'ai de nouveau installé sur mon PC flambant neuf. J'ai pris quelques contacts sur des forums et j'ai expliqué ma crédulité face à tous ces menus en anglais. J'ai rencontré (virtuellement) Xavier Pingenot, l'auteur du "spotter" en français qui a accepté, par l'intermédiaire de courriels de m'aider en commençant par m'envoyer son fameux "french spotter". Le spotter est un homme posté généralement en haut des tribunes.
Il est relié au pilote par radio et lui signale sa position au beau milieu de ce qu'on peut appeler la meute des autos qui l'entourent. Il signale aussi les crashs pouvant survenir au-devant de son pilote et le conseille sur la meilleure trajectoire à prendre pour éviter le pire. Le jeu intègre ce spotter, mais en anglais évidemment. Une fois la version traduite en français de Xavier installée, tout devint plus clair ; les sanctions, drapeaux noirs, les limites de vitesse, etc. J'allais enfin faire la découverte d'une autre course automobile, made in USA.

Grâce à la gentillesse et la patience de Xavier Pingenot, j'allais découvrir les moindres secrets des menus et écrans du Nascar Racing Season 2003. Je décidais donc de m'entraîner avec l'intelligence artificielle pour apprendre différents circuits et le règlement quelque peu complexe de la Nascar, avant de me lancer dans le grand bain.